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Toit, toi, mon TROYES
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Toit, toi, mon TROYES
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6 juillet 2011

Evelyne BLOCH DANO

Car aujourd'hui, plus qu'un autre jour, il faut positiver.

Je n'ai pas eu l'envie de l'acheter auparavant, il clôturera le challenge George SAND. Et même dans l'une des plus denses Médiathèques de France, celle du Grand Troyes ne le possède pas encore. J’ai préféré lire cette biographie en dernier, pour ne pas nuire à ma réflexion, de plus il me permettra d’avoir le plaisir de reprendre quelques pages pour mieux les apprécier. Pour ceux qui sont déjà en vacances et qui penseraient à moi, je souhaiterai que le père Noël m'achète pour 2011, ce livre d' Evelyne BLOCH DANO.

 dernier amour

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20 juin 2011

Valentine

J'ai bien avancé dans le challenge de George SAND, mais j'ai beaucoup tardé à faire mes messages.

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Valentine (mes extraits préférés en pdf)

 Valentine est un roman écrit en été et publié en Novembre 1832. Après le succès d’Indiana, qui fit connaitre G.SAND, et que je n’ai pas encore lu. Elle y dépeint toujours de magnifiques paysages, et des caractères délicats dans une démocratie naissante. J’ai follement aimé ce livre, lu certes en deux temps, malgré moins de 200 pages, mais il y a des pauses nécessaires à faire, qui seront probablement constructives !

Mais pourquoi diable, allons-nous toujours contempler les Caractères de La Bruyère dans les fondamentaux de la littérature française ? Il serait si cool pour nos collégiens de découvrir les sentiments amoureux transmis dans cette œuvre peu connue, d’y découvrir le mariage blanc, le mariage forcé, les mots blessants, les quand dira-t-on, les idéaux féminins et masculins, les mots tendres, la délicatesse, la trahison, les blessures diverses. Mais aussi les changements de la société française, l’éducation, la diplomatie, l’usurpation, la soumission.

Trois femmes pour trois hommes ou trois femmes pour un homme ?

Vous pouvez lire aussi la synthèse de George ou de Canthilde  

Pour l'instant mes coups de coeur dans l'ordre de préférence: le Compagnon du tour de France, Valentine, Marianne, le Meunier d'Angibault, les lettres Sand et Musset en folio 2€, les contes d'une grand mère, Gargilesse, puis en dessous de la moyenne : Léone Léoni,  Pauline, Un hiver à Majorque, et enfin Gabriel (que j'ai rendu non terminé).

Je viens de découvrir à la Médiathèque du Grand Troyes, des ouvrages non empreintables dont les noms n'ont pas encore été abordés sur vos blogs. Je cherche sur le net [les versions pdf]

6 mars 2011

La semaine hongroise J-1

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Elles  ont proposé une semaine hongroise Schlabaya et Cryssilda. Je ne pense pas vous parler que de livres, elles le feront mieux que moi. Mais nous avons la chance à la Médiathèque du Grand Troyes, d'avoir un petit rayon consacré aux plus grands auteurs hongrois. On peut y trouver aussi l'oeuvre de AnneMarie GARAT, "dans la main du diable" : impossible de lire en ce moment un livre aussi épais. A demain pour le début de l'aventure. Comme pour la semaine des "j'aime, j'aime pas" d' Esperluette, tous les articles ont été programmés.

Petite synthèse du mois de février.

J'ai abandonné le livre de George SAND : Gabriel en début de 4ème partie. Je ne suis pas apte au théâtre.

J'ai presque terminé le premier tome "le compagnon du tour de France" de George SAND, j'adore, c'est pour l'instant une vision du compagnonage français qui colle bien aux valeurs qui m'ont été transmises. J'espère trouver le tome 2 rapidement.

En repassant, (ou comment joindre l'utile à l'agréable) j'ai écouté quelques livres audios conseillés par George, comme "le chateau de Pictordu".

Les SAL sont dans les temps, j'ai vu hier la première violette sur une pelouse troyenne,   le temps est magnifique, le vignoble brumeux à l'aube. Je posterai probablement moins durant le mois de Mars, car je dois faire un grand vide dans les placards et dans ma tête.

A demain au pays des Magyars

9 janvier 2011

Gargillesse

Je poursuis le challenge Sandienne débutante commencé l’an dernier avec les livres de George(s). Super, elle vient de décider de poursuivre avec des articles plus fréquents sur cet auteur quasi disparue des manuels scolaires.

Je ne connaissais pas ce recueil, abandonné dans une petite bibliothèque de province, préfacé par Christiane SAND, (edit : arrière) petite fille de l’auteur. Petit livre joliment illustré, rapide à lire en une petite soirée de vacances. Il s’agit des correspondances de 12 voyages effectués de Juillet 1857 – Avril 1864, lettres souvent destinées à son fils Maurice SAND alors âgé d’environ 34 ans.

Comme à son habitude, George SAND nous décrit les itinéraires divers et variés de ses multiples promenades, et les améliorations apportées sur les routes entre Nohant (sa demeure familiale) et le village de Gargillesse. L’écrivain évoque aussi les bienfaits des eaux de la Creuse pour sa santé, bien meilleure que celles de Vichy et surtout moins onéreuses. Cette demeure achetée par son ami Manceau est modeste, mais bien aménagée pour l’époque. A partir de 1860, certaines ratures apparaissent dans les écrits, voulant à une époque occulter son malaise à Gargillesse.

Durant les premiers mois, George Sand constate que les lieux facilitent son enthousiasme à produire. Elle y écrit par exemple du 3 mai au 29 mai 1858 : Elle et Lui (dont le titre provisoire était Thérèse),  soit 620 pages en 25 jours. - Page 67, en 1859, elle lit Daniel (je ne connais pas, qui peut me donner des indications ?

Nous découvrons les loisirs de George SAND et des multiples visiteurs en villégiature dans le secteur, loin des fastes de la vie parisienne : ménage, déjeuner de produits du terroir (omelette aux écrevisses, vandaises …), lecture, écriture et jouer à l’incontournable bésigue (qui connait les règles du jeu ?). Comme de coutume, nous apprenons beaucoup en botanique, en géologie, au fil des saisons avec George SAND. Manceau collectionne les papillons, tous les enfants du bourg sont à la recherche des chrysalides.

P 48 Extrait de Gargillesse

Cette vie de village, pêle-mêle avec la véritable rusticité me parait beaucoup plus normale que la vie de château qui est compliquée pour moi. N’avoir à s’occuper de rien au monde en fait de choses matérielles m’a toujours paru un idéal et je trouve cet idéal dans ma chambrette où il y a tout juste la place de dormir, de se laver et d’écrire. D’une fenêtre grande comme un des carreaux des croisées de Nohant, je contemple de mon lit et de ma petite table de travail une vue qui n’est une vue.  C’est un fouillis d’arbres, de buissons er de toits de tuiles noires au-dessus duquel monte un horizon de rochers couronné d’un bois très ancien. C’est là que se couche la lune au-dessus de la Creuse, trop encaissée pour que je la voie, mais qui chante toute la nuit comme un vrai torrent guilleret. La maisonnette composée de deux chambres excessivement propres, lits de fer,  chaises de paille, tables de bois blanc, est soudée à d’autres maisons pareilles mais moins propres, habitées par le paysans de l’endroit, très aimables, obligeants, pas du tout flatteurs ni mendiants. D’ailleurs, je ne suis pas pour eux une châtelaine mais une auvergnate, ni homme, ni femme, c'est-à-dire une étrangère qui n’est pas du bourg, mais qui s’y plait tout de même. Cà les étonne un peu, et puis l’amour-propre de clocher aidant, après s’être figuré d’abord que j’étais folle d’aimer leurs rochers, les voilà qui s’imaginent sans effort qu’il ni a rien de plus beau sous le ciel que leur paroisse, leurs chemins (note qu’il n’y en a pas, et qu’il faut y arriver à pied par tous les temps), leurs cochons, leurs arbres et leurs maisons qui sont toutes très pittoresques, il faut en convenir. Mais ils ne comprennent pas sous quel rapport je les trouve jolies, ils commencent à croire que  Paris est un ramassis de toits à porcs et que le seul endroit du monde où l’homme soit bien logé est à Gargillesse.

13 novembre 2010

Les enfants du siècle

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Enfin, un livre lu quasi d'un trait, par un temps pluvio-venteux. Il n'est pas de Geoeges SAND, mais de François Olivier Rousseau qui a écrit le scénario Des enfants du siècle avec Murray Head et Diane Kurys.

Je venais de finir Un hiver à Majorque quelques jours auparavant, qui retraçait le séjour de Sand et ses enfants et Chopin (c'est l'année Chopin et je voulais en savoir plus sur l'artiste, bien sûr quelques peu déçue). Et je devais passer aux lettres entre Musset et Sand (folio 2€).

Ma petite Simone me confiait cet été ce livre, l'occasion d'une synthèse très romancée du XXème siècle et adaptée au cinéma. Mais un vrai bonheur à lire, les larmes de SAND et MUSSET glissaient sur mon visage (ça fait du bien de pleurer pour autre chose que par le travail). Et si j'ai l'occasion, je regarderai volontiers ce film.

Les stéréotypes du romantisme y sont fort intégrés, j"en ai même repensé à ma prof de Français de Première, [je ne me rapelle plus de son nom, quand l'on écrivait des pages et des pages sur "une vie" ou les Caprices de Marianne ... : un petit mail pour me venir en aide, chère copine de classe, retrouvée après 30 ans de séparation, si tu me lis].

Je poursuis le Challenge : Sandienne débutante. Je commence donc la correspondance entre ces deux là.

Et peut être même une idée d'aller découvrir le Musée de la vie romantique à Paris, bon encore un truc qu'il va falloir que je me fasse toute seule ? Et cette année, la Russie romantique. il y a tant de choses à découvrir en France. 

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10 novembre 2010

Un hiver à Majorque

"Pourquoi voyager quand on y est pas forcé" ... "C'est qu'il ne s'agit pas tant de voyager que de partir : quel est celui de nous qui n'a pas quelque douleur à distraire ou quelque joug à secouer ? "

Georges SAND 25 Août 1855.

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Enfin terminé ce livre de poche dont le texte propre ne fait que moins de 200 pages. J'ai mis beaucoup trop de temps à lire cette oeuvre +1 mois. Est ce dû à ma propre instabilité ou à la confusion de Georges SAND. Elle recherche un style nouveau, le récit de voyage.

Des trois parties, la dernière a semblé mieux me convenir. Le but du challenge devait être aussi l'autobiographie, en voici une. G.Sand, ses enfants, "et notre malade" qui n'est autre que Chopin.

Les descriptions de cette île sont magnifiques, comme toujours chez cet auteur, telles des analyses picturales des oeuvres de son très grand ami DelacroixDelacroix (qu'elle cite d'ailleurs entre autres). J'ai aussi apprécié les caractères dépeints des Majorquins, et le rapport à la religion dans la deuxième partie du voyage initiatique, ainsi que le sous développement des lieux. Elle nous montre aussi son fort caractère et fait face à multitudes de problèmes, c'est une femme libre qui parle, et de surcroît très cultivée. Elle se montre très mécontente de l'accueil faite à sa famille. Elle souhaitait vivre des heures heureuses aux cotés de Chopin, déjà malade, cela explique aussi sa plus grande déception de devoir rejoindre plus tôt que prévu la France où ils sont tous deux déjà célèbres.

J'ai découvert cette belle île, un voyage donc pour moi. Délibérement, je ne cours pas sur le web, pour y admirer  des villas décrites.

Je poursuis ce beau challenge, et y gravir les échelons supérieurs.

23 octobre 2010

Histoire d'encre (2)

Je rentre du centre ville et je crie mon désespoir. Je voulais poursuivre mon premier Challenge : Sandienne Débutante, avec l'achat "des dames vertes". Epuisé !!!! Déjà lu par ici. Je vais devoir le lire sur un fichier [PDF] je déteste cela.
La Médiathèque de Troyes pas vu, mais pas regardé sur informatique.
Mais je ne suis pas revenue les mains vides, et pour le même prix : 2€.

Je termine un hiver à Majorque.

Voici ma prochaine lecture :

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Edit : Maggie est trop rapide, elle vient de me mettre un mot dans le message précédent; attend un petit peu pour le voyage, et c est super sympa

16 octobre 2010

Histoires d' .ncre

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maquette ivoire - musée Chateau DIEPPE (76) (agrandir les images © ) 

On trouve encore dans cette bibliothèque la belle carte nautique du Mallorquin Valsequa, manuscrit du 1439, chef d’œuvre de calligraphie et de dessin topographique, sur lequel le miniaturiste a exercé son précieux travail. Cette carte avait appartenu à Améric  Vespuce, qui l’avait achetée fort cher, comme l’atteste la légende en écriture du temps, placée sur le dos de la dite carte : (…) « Ce précieux monument de la géographie du Moyen Age sera incessamment publié pour faire suite à l’Atlas catalan mallorquin de 1375, inséré dans le XIVe volume, 2ème partie, des Notices de manuscrits de l’Académie des inscriptions et Belles Lettres ». En retranscrivant cette note, les cheveux me dressent à la tête, car une scène affreuse se retrace à ma pensée. Nous étions dans cette même bibliothèque de Monténégro, et le chapelain déroulait devant nous cette même carte nautique, ce monument si précieux et si rare, acheté par Americ  Vespuce  130 ducats d’or, et Dieu sait combien par l’armateur d’antiquités le cardinal Despuing ! … lorsqu’un des quarante ou cinquante domestiques de la maison imagina de poser un encrier de liège sur un des coins du parchemin pour le tenir ouvert sur la table. L’encrier était plein, mais plein jusqu’au bord ! Le parchemin, habitué à être roulé, et poussé peut être par quelque malin esprit , fit un effort, un craquement, un saut, et revint sur lui-même entrainant l’encrier, qui disparut dans le rouleau bondissant et vainqueur de toute contrainte. Ce fut un cri général ; le chapelain devint plus pale que le parchemin. On déroula lentement la carte, se flattant encore d’une vaine espérance ! Hélas ! L’encrier était vide ! La carte était inondée, et les jolis petits souverains peints en miniature voguaient littéralement sur une mer plus noire que le Pont Euxin. Alors chacun perdit la tête. Je crois que le chapelain s’évanouit. Les valets accoururent avec des sceaux d’eau, comme s’il se fut agi d’un incendie, et, à grand coups d’éponge et de balai, se mirent  à nettoyer la carte, emportant pêle-mêle rois, mers, iles et continents. Avant que nous eussions pu nous opposer à ce zèle fatal, la carte fut en partie gâtée, mais non pas sans ressource ; M. Tastu en avait pris le calque exact, et on pourra, grâce à lui, tant bien que mal le dommage.  Mais quel dû être la consternation de l’aumônier lorsque le seigneur s’en aperçut ! Nous étions tous à six pas de la table au moment de la catastrophe ; mais je suis bien certain que nous n’en portâmes pas moins tous le poids de la faute, et ce fait, imputé à des Français, n’aura pas contribué à les remettre en bonne odeur à Majorque. Extrait Chap II,  partie II : «  un hiver à Majorque » Georges SAND.

11 octobre 2010

Des nouvelles de Georges

Petit clin d'œil du dimanche pour Georges Sand et moi qui nous lance un concours photo: un chat, un blog, un livre.  Et moi  aussi, j'ai un chat dans mon appartement. Pas besoin de le sortir, mais simplement le laver quelquefois ... Je m'en séparerai prochainement, avant de regagner mon pan de bois.
J'ai commencé depuis des semaines mon troisième livre, une biographie pour le challenge Sandienne débutante. Pas le temps de dévorer tous les livres que je voudrais. J'aurais bien aimé participer à Dames de Lettres, mais impossible. Je poursuis donc, entre autres, Un hiver à Majorque de Georges SAND.

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J'avais prévu de parler d'encre tout ce mois. Je vais encore en "faire couler" durant cette semaine, et vous parler du colloque "les espaces du sacré" avant toute chose.

12 juillet 2010

Pauline de G.SAND

Vous pouvez aussi écouter ce livre sur ce site.

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J'ai commencé ce challenge par la lecture de Marianne, j'ai poursuivis la semaine passée par Pauline, autres portraits de femmes du XIX ème siècle.

Georges SAND commence cette petite nouvelle en 1832 à l'aube de sa profusion littéraire, puis elle la termine une dizaine d'années plus tard. Au fil des 7 chapitres, deux femmes se retrouvent "par hasard" ?

Pauline s'occupe depuis des années de sa mère aveugle dans une ville bien austère. Lors d'un arrêt inattendu dans son village, une jeune artiste revient inopinément pour y retrouver son amie d'enfance. A la mort de sa mère non voyante, la célèbre actrice influence Pauline et la fait venir à Paris.  Émerveillée par la vie parisienne et la vie artistique de son amie, Pauline s'épanouit pour tomber rapidement dans une dépendance qu'elle ne supporte plus. Bientôt un homme, grand séducteur, s'éprend de l'actrice qui ne l'apprécie que peu. L'intrigue prend forme, et l'homme engage le vieux subterfuge...

J'ai lu facilement cette centaine de pages, un peu plus difficile que le précédent : Marianne. Ici, la description des sentiments, et des personnages y sont omniprésents.

Je le relirai probablement pour y trouver le moment où Georges SAND a repris son oeuvre.

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Elle était bien changée, et, comme la voyageuse ne pouvait voir son visage, elle douta longtemps que ce fut elle. Elle avait laissée Pauline plus petite de toute la tête, et maintenant Pauline était grande et d'une ténuité si excessive, qu'on eut dit qu'elle allait se briser en changeant d'attitude; elle était vêtue de brun avec une petite collerette d'un blanc scrupuleux et d'une égalité de plis vraiment monastique. Ses beaux cheveux châtains étaient lissés sur ses tempes avec un soin affecté ; elle se livrait à un ouvrage classique, ennuyeux, odieux à toute organisation pensante : elle faisait de très petits points réguliers avec une aiguille imperceptible sur un morceau de batiste dont elle comptait la trame fil à fil. La vie de la grande  moitié des femmes se consume, en France, à cette solennelle occupation.

Quand la voyageuse eut fait quelques pas, elle distingua, dans la clarté de la fenêtre, les lignes brillantes du beau profil de Pauline : ses traits réguliers et calmes, ses grands yeux voilés et nonchalants, son front pur et uni plutôt découvert qu'élevé, sa bouche délicate, qui semblait incapable de sourire.  Elle était toujours admirablement belle et jolie, mais elle était maigre et d'une pâleur uniforme qu'on pouvait regarder comme passée à l'état chronique. Dans un premier instant, son ancienne amie fut tentée de la plaindre ; mais, en admirant la sérénité profonde de ce front mélancolique doucement penché sur son ouvrage elle se sentit pénétrée de respect bien plus que de pitié. Elle resta donc immobile et muette à la regarder ...

Chapitre I, Pauline de Georges SAND, 1832.

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