Je recherche exposant du festival du lin vendant du fil VENUS  ou  DMC 80 

coloris 604, 743, 3608

Bonne fête des mères à toutes.

Ma mère n'aime pas les blanches, mais les rouges, roses et jaunes. Non, ma mère ne recevra pas par le service public ni son collier de nouilles, ni son chèque cadeau de mon C.E, ni un bouquet Interflora, ni ....  Non, je lui ai envoyé un coq acheté à l'hôtel Angoisselles "aux carreaux de Chesley" de couleur marron.

Voici les roses blanches du coeur de Troyes, celles de mon jardin secret. Celles que je voudrais respirer chaque jour, quand le voile funéraire me recouvrira. Ce rosier grimpant sur trépier est magnifique, l'âme d'un jardinier en herbe lui parle et l'arrose certainement chaque jour.

Les roses blanches

C'était un gamin, un gosse de Paris,

Pour famille il n'avait qu' sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis,
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le cher bambin tous les dimanche

Lui apportait de belles roses blanches,
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement,
Il disait en les lui donnant :

"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aime tant
Va quand je serai grand, j'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches, pour toi jolie maman"

Au printemps dernier, le destin brutal,
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital,
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché tout tremblant le pauvre mioche,
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris,
En baissant la tête, il lui dit :

"C'est aujourd'hui dimanche et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman"

La marchande émue, doucement lui dit,
"Emporte-les je te les donne"
Elle l'embrassa et l'enfant partit,
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant,
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, une infirmière,
Tout bas lui dit "Tu n'as plus de maman"
Et le gamin s'agenouillant dit,
Devant le petit lit blanc :

"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant
Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas
Toutes ces roses blanches, tu les emporteras"

Les roses blanches de BERTHE SYLVA

Voile d'un autre siècle ou exteriorisation de la beauté féminine.

Voilà, c'est enfin démonte pour la deuxième fois et terminé. Dans la prochaine brocante, il me faut trouver un marteau de tapissier tout fin. Et dire que mon père avait plein de matériel.

Broderie terminée par des jours sur deux rangs, un peu mieux que les précédents pour le carnet collecteur de "V". Dentelle de ma grand mère achetée il y a bien longtemps aux galeries lafayettes à en croire le carton. Tissu violet acheté chez Ellen pour faire une nappe qui n'a jamais vu le jour.

Repose pied acheté 2 euros dans une brocante troyenne, fatigué, sale, je l'ai désossé, lavé, il sèche. Merci à Croix 2 Troyes qui m'a fait découvrir ce blog "Time To Stitch" avec d'agréables frees samplers. Voici donc le premier "purple butterfly". Toujours en DMC 80, et cette fois sur du deux fils.

-Lézard, je ne sais pas, grenouille probablement ; mais papillon, je m'en souviens à merveille. J'étais fleur, une jolie fleur blanche délicatement découpée, probablement une sorte de saxifrage sarmenteuse pendant sur le bord d'une source, et j'avais toujours soif, toujours soif. Je me penchais sur l'eau sans pouvoir l'atteindre, un vent frais me secouait sans cesse. Le désir est une puissance dont on ne connaît pas la limite. Un matin, je me détachai de ma tige, je flottai soutenue par la brise. J'avais des ailes, j'étais libre et vivant. Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d'invention et de fécondité.

Extrait de : Le chien, contes de grand mère de G. SAND

Quelques pas dans Troyes pour aller au salon  des collectionneurs de l'hôtel de Mauroy. Parfums à foison, magnifiques flacons ... Rien acheté malgré deux échantillons en forme de coeur qui m'auraient bien plus. Et surtout rien photographié.

Par contre, la déferlante violette est presque terminée, désolée pour les photographies très floues. Je termine ce soir. Demain journée de solidarité créative.

Depuis le 8 mai 2010, je me suis lancée dans mon premier Challenge pour devenir Sandienne débutante. Un objectif, car je n'ai plus le goût à lire en ce moment des livres entiers, je passe plus de temps à broder, à lire des revues historiques ou ...\ ...

J'ai commencé aussi par la même occasion à lire cette semaine via les livres à télécharger en format PDF. Une petite horreur pour les yeux. Pas le temps de passer chez le libraire, de commander.  Mais, je préfère de loin, le bon vieux papier, les marques pages abandonnés.

Je devais commencer par relire la mare au diable, et stand by au bout de quatre pages d'un classique Larousse, pas bien du tout.

Alors,  je suis passée à la médiathèque de Troyes la semaine dernière, je me suis penchée une bonne heure sur " j'aime, donc je suis". aux éditions de la Martinière. Un petit ensemble de citations de Sand, ou à propos de Sand.

"Un sentiment sublime est toujours fécond"  de SAND à Auguste Vacquerie.

J'ai poursuivi par sa bibliographie, pour mettre un peu d'ordre entre 1804 et 1876. Il serait logique de prendre l'oeuvre en commençant par les débuts pour connaître la progression de l'artiste. Et bien, non, je débute par la fin !!! Ce sera donc Les contes d'une grand mère écrit en 1872. 

J'ai lu le premier jeudi soir " le chêne parlant ", très beau conte philosophique [texte intégral ici].

Il  me rapproche d'un article lu quelques années plus tôt en faisant des recherches généalogiques dans le Morvan. Similitudes sur le Maître, l'enfant, l'éducation, l'éveil  à un monde plus fraternel. Dans le cas présent, il s'agissait de la confrérie des flotteurs.  Il me donne aussi l'envie de poursuivre le Challenge.

Çà sent bon les vacances, la terre et le sable chaud....

Je monte au festival qui se déroulera les 2, 3, et 4 juillet 2010 dans le pays du Dun, le programme est [ici]

Le Festival du Lin et de l'Aiguille est un événement organisé par l'association Alliance et Culture, dont la mission est de promouvoir le lin textile, plante vedette de l'agriculture du Pays de Caux, j'y suis allée une seule fois et il y a quelques années déjà.

Un voile parfumé envahit cet été, la cour de l'Hotel de Mauroy de Troyes.

"le jardin du parfumeur" ... Jardin médiéval 2010

N'hesitez pas à visiter la  grande exposition l'Ame des Parfums (17 mai - 26 septembre 2010),

De plus,  l'association Les Enfants du Parfum organise un week-end dédié aux collectionneurs. Venez découvrir flacons, miniatures, cartes parfumées et "tout se qui se collectionne autour du parfum".

Salle de conférence et salles des Chefs d'œuvres
Horaires : Samedi 22 mai : 14h à 19h  & Dimanche 23 mai : 10h à 17h

Toute petite avancée violette.