Je rentre du centre ville et je crie mon désespoir. Je voulais poursuivre mon premier Challenge : Sandienne Débutante, avec l'achat "des dames vertes". Epuisé !!!! Déjà lu par ici. Je vais devoir le lire sur un fichier [PDF] je déteste cela.
La Médiathèque de Troyes pas vu, mais pas regardé sur informatique.
Mais je ne suis pas revenue les mains vides, et pour le même prix : 2€.

Je termine un hiver à Majorque.

Voici ma prochaine lecture :

Edit : Maggie est trop rapide, elle vient de me mettre un mot dans le message précédent; attend un petit peu pour le voyage, et c est super sympa

Il y a quelques semaines. [ici]

Je poursuis mon ouvrage annuel avec une bordure du modèle SAJOU 455 cette semaine, toujours en fil Vénus bordeaux et çà avance beaucoup trop lentement à mon gout, avec les jours qui diminuent, de plus en plus difficile de broder le soir. A mettre dans mon futur atelier à pans de bois. 

Modèle SAJOU 104. (En début de semaine)

Modèle SAJOU 455. (dimanche)

maquette ivoire - musée Chateau DIEPPE (76) (agrandir les images © ) 

On trouve encore dans cette bibliothèque la belle carte nautique du Mallorquin Valsequa, manuscrit du 1439, chef d’œuvre de calligraphie et de dessin topographique, sur lequel le miniaturiste a exercé son précieux travail. Cette carte avait appartenu à Améric  Vespuce, qui l’avait achetée fort cher, comme l’atteste la légende en écriture du temps, placée sur le dos de la dite carte : (…) « Ce précieux monument de la géographie du Moyen Age sera incessamment publié pour faire suite à l’Atlas catalan mallorquin de 1375, inséré dans le XIVe volume, 2^ème partie, des Notices de manuscrits de l’Académie des inscriptions et Belles Lettres ». En retranscrivant cette note, les cheveux me dressent à la tête, car une scène affreuse se retrace à ma pensée. Nous étions dans cette même bibliothèque de Monténégro, et le chapelain déroulait devant nous cette même carte nautique, ce monument si précieux et si rare, acheté par Americ  Vespuce  130 ducats d’or, et Dieu sait combien par l’armateur d’antiquités le cardinal Despuing ! … lorsqu’un des quarante ou cinquante domestiques de la maison imagina de poser un encrier de liège sur un des coins du parchemin pour le tenir ouvert sur la table. L’encrier était plein, mais plein jusqu’au bord ! Le parchemin, habitué à être roulé, et poussé peut être par quelque malin esprit , fit un effort, un craquement, un saut, et revint sur lui-même entrainant l’encrier, qui disparut dans le rouleau bondissant et vainqueur de toute contrainte. Ce fut un cri général ; le chapelain devint plus pale que le parchemin. On déroula lentement la carte, se flattant encore d’une vaine espérance ! Hélas ! L’encrier était vide ! La carte était inondée, et les jolis petits souverains peints en miniature voguaient littéralement sur une mer plus noire que le Pont Euxin. Alors chacun perdit la tête. Je crois que le chapelain s’évanouit. Les valets accoururent avec des sceaux d’eau, comme s’il se fut agi d’un incendie, et, à grand coups d’éponge et de balai, se mirent  à nettoyer la carte, emportant pêle-mêle rois, mers, iles et continents. Avant que nous eussions pu nous opposer à ce zèle fatal, la carte fut en partie gâtée, mais non pas sans ressource ; M. Tastu en avait pris le calque exact, et on pourra, grâce à lui, tant bien que mal le dommage.  Mais quel dû être la consternation de l’aumônier lorsque le seigneur s’en aperçut ! Nous étions tous à six pas de la table au moment de la catastrophe ; mais je suis bien certain que nous n’en portâmes pas moins tous le poids de la faute, et ce fait, imputé à des Français, n’aura pas contribué à les remettre en bonne odeur à Majorque. Extrait Chap II,  partie II : «  un hiver à Majorque » Georges SAND.

La belle saison est terminée, la maison du Pont Ferré - 1550 - a fermé ses portes. C'est ici que j'ai rencontré la vannière de Troyes assise sur le vieux parquet. Comme si je le foulais 500 ans auparavant. Belle restauration pour ce  commerce typique du Moyen Age qu'à voulu faire rennaitre ce propriétaire, en faisant venir aux beaux jours des artisants du cru. C'est là que j'ai repéré une jolie valise en osier (à mettre sur la lettre du Père Noël 2010)

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Le colloque s’est terminé avec la visite de Ste Madeleine.

Message à ce sujet pour les professionnels du tourisme à Troyes : « la sainte Marthe ». Pourquoi ne pas apposer une affiche à son emplacement. Elle est en voyage sur Paris, pour une très grande exposition France 1500, pourquoi ne pas le dire. Voir article de la semaine dernière qui n’a pas porté ses fruits.

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Visite extrêmement enrichissante de l'église Ste Madeleine par Mathieu LOURS, Docteur en Histoire, chargé de cours à l'université de Cergy Pontoise. Merveilles encore découvertes dans un lieu où je vais souvent, Belles descriptions de l'architecture du bâtiment, du jubé (une merveille à ne pas manquer quand vous passer à Troyes), et bien sur : tous les vitraux des diverses corporations troyennes (archers, chaussetiers, orfèvres, avocats ...) J'en ai même chercher à savoir qui il était sur le Web, il a déjà écrit :

L'autre temps des  cathédrales, du concile de Trente à la Révolution, Éditions Picard, 2010,

A paraitre le mois prochain:

De Sarcelles à Compostelle 

j'aimerai beaucoup obtenir une dédicace de l'auteur.

Edit : Plutôt pour ce futur ouvrage,

je ne sais pas si je pourrai aller à Paris ce jour là

Suite du colloque avec le centre François GARNIER qui se déplaçait à Troyes la semaine dernière. Entre toutes les conférences, jeudi matin quelques visites s'imposent.

Vous pouvez voir quelques images du colloque en vous connectant sur Canal 32  vidéo sur You Tube : Troyes, capitale du vitrail  

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Après la cathédrale, l'église St NIZIER à quelques pas de là.

Voici donc quelques photos, des vitraux décryptés par Françoise PERROT, directrice de recherche au CNRS, Paris.
Petite précision pour les participants, les travaux de l'église débutent en 1528, bien après l'incendie qui ravagea Troyes. [1524] Elle se situe bien loin du brasier. 

St Nizier de Troyes

(agrandir l'image ©  )

On voit de gauche à droite, le changement dans la constitution des vitraux, beaucoup plus clairs après le Concile de Trente. Les restes des statues en vois du jubé, (ici en 1584) destruction quasi systématique en France à cette époque (ici St Jean à droite du choeur, on peut aussi voir l'autre de Ste Marie à gauche du choeur)

Cette année le centre François GARNIER se déplaçait à Troyes. Ville au label « art et histoire » et inscrite à plusieurs projets UNESCO. La ville aux 10 églises, comme l’on disait les siècles derniers. La ville aux confins de deux routes, se devait d’accueillir avec ferveur  « les pèlerins » de l’association patrimoine religieux ! D’ailleurs ils avaient quasi tous regardés l’émission sur France 3 il y a deux semaines.

A la profane que je suis, j’ai fait de très belles rencontres, j’ai passé trois belles journées. Savoir se mettre à la portée d’un public non initié, n’est pas toujours facile aux intervenants. Mais ils m’ont comblée.

"Les réaménagements des églises en Europe

après le concile de Trente" .

petit rappel du thème abordé :  source http://fr.wikipedia.org/wiki/Concile_de_Trente

Convoqué par le pape Paul III en 1542, en réponse aux demandes formulées par Martin Luther dans le cadre de la Réforme protestante, il débute le 13 décembre 1545. (...) En réaction à la Réforme protestante , il confirme la doctrine du péché originel, précise celle de la justification, de l’autorité de la Bible spécifique au catholicisme romain et confirme les sept sacrements, le culte des saints et des reliques ainsi que le dogme de la transsubstantiation. Sur le plan disciplinaire, il crée les séminaires diocésains, destinés à former les prêtres.

Pour ceux, qui auraient aimés visiter St Jean au Marché, je vous renvoie à tous mes articles de la rubrique « au cœur du 16ème siècle. J’y ajoute l’aménagement post-tridentin dont les doctorants auraient pu nous commenter en se rendant sur place. C’est assez imposant dans cet édifice, pas obligatoirement à mon gout dans les couleurs choisies.

église vide aujourd'hui, photos prises durant l'exposition "le Beau XVIème" en 2009

1 - Retable du maitre Autel,

.

Dessiné par Michel NOBLET en 1663, peinture 1666 : le baptême du christ par Pierre Mignard, maçon Madain, sculpteur Pierre Chabouillet 1665-1667

2 - Autel du St Ciboire,

caché par le Maitre Autel précedemment cité.

Autel du St Ciboire,

caché par le Maitre Autel précedemment cité.

François GIRARDON le sculpte sur de l'albatre vers 1540 - 1550 pour les scènes suivantes: Lavement des pieds, la Cène, la restitution des deniers.

1692 remonté, et ajout d'autres scènes :  Cout total 3507 livres. Replique du tabernacle de Fontainebleau.

3 - Les vitraux,

Baie 16, donatrice veuve de Sebastien MAUROY, riche marchand de la paroisse.

Une partie de la Flagellation de Ste Agathe

Pour la doctorante Raphaëlle CHOSSENOT, listel de Troyes.

Pour ceux et celles qui s’étaient échappés dans l’attente interminable des clés de l’église St Pantaléon, voici une petite mosaïque des merveilleux chefs d’œuvres. Voici aussi les liens d’anciens articles du blog.

A demain, pour la suite du Colloque "Les espaces du Sacre" organisé par l'association http://www.rencontre-patrimoine-religieux.com/

Petit clin d'œil du dimanche pour Georges Sand et moi qui nous lance un concours photo: un chat, un blog, un livre.  Et moi  aussi, j'ai un chat dans mon appartement. Pas besoin de le sortir, mais simplement le laver quelquefois ... Je m'en séparerai prochainement, avant de regagner mon pan de bois.
J'ai commencé depuis des semaines mon troisième livre, une biographie pour le challenge Sandienne débutante. Pas le temps de dévorer tous les livres que je voudrais. J'aurais bien aimé participer à Dames de Lettres, mais impossible. Je poursuis donc, entre autres, Un hiver à Majorque de Georges SAND.

J'avais prévu de parler d'encre tout ce mois. Je vais encore en "faire couler" durant cette semaine, et vous parler du colloque "les espaces du sacré" avant toute chose.

Voici ma conclusion du S A L proposé par Au fil des fées avec la grille de Passion Fil n°7. grille Tralala.

La petite vannière de Troyes Laurence MARTIN vient même de me répondre qu'elle pourrait  m'en confectionner d'autres. Super. Je lui réponds cette semaine.

Voici donc le montage de ce SAL. A l'origine une vieille bonbonnière offerte il y a plus de 15 ans, j'y tenais, mais elle va me quitter pour le marché de Noël 2010. Croquet de chez Ellen à Troyes (déjà vu là), et feutrine bleue de chez Récréation (rue Saussier à Troyes).  Elle est transformée pour l'occasion en coffret pour ranger toutes les pinces, barrettes, bijoux d'une "jeune fille". J'espère que le motif lui plaira.

J'avais craqué, il y a bien longtemps sur ce tissu à l'ancien parc des expo de Troyes. Mais le vert ne m'inspirais plus, je préférais le rose pourtant acheté en plus petite quantité.

Ce n'est pas encore très bien terminé. Il me manque des petits clous, impossible de trouver cela à Troyes ???  Si des idées, ne pas hésiter à mettre un commentaire. (1cm long, 0,2 tête). C'est donc ma deuxième boite restaurée. Je vous montrerai la première, faite cet été. Il me reste pas mal de tissu, je vais essayer de faire quelques petites chose pour l'accompagner. Pique aiguille citrouille, range fils ... \ ... 

Elle va retrouver "au pays de la nacre", peut être aussi regagner le marché de Noël.