Viens, voir, de Jacquline de Romilly

Il fait beau pourtant sur Troyes, mais ....

J'avoue souvent mon ignorance litteraire, j'ai pourtant fait du grec ancien jusqu'au bac,mais il m'a fallu attendre le decès de Jacquline de Romilly et le superbe reportage qui en suivi pour avoir envie de découvrir l'auteur.Voici donc quelques lignes de la premiere nouvelle du livre de sa fin de carrière : Laisse flottrer les rubans. Je delaisse un bref instant George SAND.

Vous trouverez ce merveilleux texte

 en cliquant sur l'image (en format PDF)

Sylviane Bousquet-Villesèque,

Comments

[Un Petit Air Rét]

Alors là je te remercie du plus profond de mon coeur.
Enfin quelqu'un qui parle de Jacqueline !!!
Femme exceptionnelle au destin sans pareil.
Une plume si légère et des mots si bien placés.
Ma fille à 16 ans à lu la démocratie grecque et a fait un exposé. 18/20. Elle était fière.
A son décès comme toi, maman c'est intéressée à Jacqueline de Romilly, et je lui ai prêté "Les roses de la solitude" puis "Dans le jardin des mots". Elle les a dévoré.
Comme j'aurai aimé l'avoir comme professeur....
Petit chose qui me fait sourire. Comme toi je suis avec George Sand actuellement dans "Histoire de ma vie".
Encore merci pour cette belle attention.

"Car c'est cela que font les vers ! Ils constituent un langage littéraire, qui nous détache du monde réel et des habitudes quotidiennes. Ils se répètent, s'enchaînent, se glissent dans la mémoire. Et ce n'est pas un hasard si, dès l'Antiquité, les oeuvres littéraires ou tragiques ont eu recours à ce langage d'art. Les vers agissent alors comme une sorte d'envoûtement ; en les recevant ainsi directement, juste pour moi, dans le silence de l'après midi, j'avais reçu leur message et j'avais trouvé ma joie dans ce texte plus que jamais auparavant. Je sais que je me suis levée un peu étourdie, ivre d'émotions et de poésie." (Jacqueline de Romilly)