Déjà le sixième rendez vous de l'année, et toujours des images du XVIème siècle troyen. Les têtes de poutres sont très nombreuses sur cette maison, qui se trouve face à l'hôtel des Angoiselles (qui se modifie d'ailleurs en ce moment). Restaurée en 1976, les poteaux corniers y sont très beaux, mélanges de restauration et de sculptures sur bois originelles, un mariage réussi. Portraits d'hommes et de femmes, qui en sont les restaurateurs, je n'ai pas vu de fiche à ce sujet. Au moyen age, cette demeure bordait le marché aux volailles. N° 1162 du plan Coluel de Troyes, elle appartenait à la famille de Méchin.

[je vais essayer de trouver ce que l'on vendait dans cette maison à la médiathèque L'almanach des siècles précédents.]

Edit du 15 midi: je me doutais que Delislas allait oeuvrer en ce sens ! D'ailleurs un peu de mal à mettre des coms sur le votre, mais j'y passe tous les jours, j'adore.

Car elle m'offre toujours de belles aquarelles et de jolis poèmes, je lui ai acheté un bloc de cartes postales à peindre chez Cultura.  Une petite broderie Sajou, toujours fil dentelles DMC 80 N° 3766, reste de lin, sur petites fleurs: achat Ellen Troyes.

Je ne m'en lasse pas cette année de ce DMC 80 violet, mais là,  faute de bobine 553 supplementaire je vais arrêter ma folie. Si des participantes au Festival du Lin en possedent, qu'elles n'hésitent pas à les exposer dans la salle Bourvil, je passerai obligatoirement par là. 

DMC 80 ou fil dentelles VENUS : violet, rose, rouge et orange.

Mais alors que faire de tout cela,

une pochette voyage ? un carnet souvenir G.SAND ? un sac broderie ?

Allez la France

Rassurons tout le monde, elles n'appartiennent pas à Matthieu, notre marseillais. Médailles de famille assemblées à la va vite hier soir pour l'occasion. Ruban ballons, acheté à l'aiguille en fête.

PS: Lloris dans les buts avec la barraca,

et Gourcuff pour un festival, que la défense tienne bon.

mon pronostic France 2 - Uruguay 1.

Elles ne viraient pas  au vent, mais toutes ces roses blanches embaumaient malgré une chaleur accablante. Ici, la nature est apprivoisée depuis des siècles.

Versailles: le bosquet de d'Encelade.

Mon père aimait son jardin, il l'avait planté lui-même; je n'ai rien voulu détruire, et puis les métayers ont droit à leur part de légumes. Le temps s'est chargé de faire mourir beaucoup d'arbres, et la gelée a emporté beaucoup d'arbustes. Il en a poussé de plus rustiques, et le fond de l'enclos, au bout du verger, dont mon père avait voulu faire une pépinière, est devenu tout à fait sauvage.

_ Je veux voir çà, dit Pierre, je me souviens que c'était très mouillé, et que j'avais prédit à ton père que ces arbres d'ornement n'y réussiraient pas. (...).

Pierre traversa le verger et pénétra dans l'ancienne pépinière, qui occupait une langue de terrain fermé de haies très élevées et que traversait un ruisseau. Il y fut saisi  d'une sorte de ravissement. Marianne avait laissé la nature faire tous les frais de ce petit parc naturel. L' herbe y avait poussé haute et drue en certains endroits, courte et fleuries en d'autres, selon le caprice des nombreux filets d'eau qui se détachaient du ruisseau pour y rentrer après de paresseux détours dans les déchirures du sol. Ce sol, léger, noir et mélangé de sable fin, était particulièrement propice à la flore du pays, et toutes les plantes rustiques s'y étaient donné rendez-vous. Les iris foisonnaient dans l'eau avec les nymphéas blancs et jaunes. L'aubépine et le sureau avait poussé en arbres luxuriants. Toutes les orchidées si variées du pays diapraient les gazons avec mille autres fleurs charmantes, les myosotis de diverses espèces, les silènes découpés, les parnassies, les jacinthes sauvages, quelques unes blanches, toutes adorablement parfumées. Les renflements du terrain, étant plus secs, avaient gardé leurs bruyères roses et leurs genêts rampants, que perçaient de leurs blanches étoiles, roses en dessous, les anémones sylvestres. ....

Extrait de Marianne de Georges SAND - mai 1875.

Toujours au Trianon.

Le Roi Soleil était de la partie. Une journée des jardins pas comme les autres. Temps magnifique et déjà l'orage ce matin. Nous sommes allés au Trianon, je sors de mon  petit jardin médiéval troyen. Le Jardin Français: Exubérance baroque. Plus d'espace, plus d'esprit, l'âme du jardinier moderne demeure semi-absent. Pourtant joliment créé pour cet immense espace, j'ai aimé le potager suspendu, les toupies de laurier sauce... j'ai moins bien apprécié le coeur rouge ... je garde le plus joli pour demain.

Surprise, je me disais qu'il y avait un truc !!!!

Un univers à découvrir chaque jour: Toit, toi, mon Troyes.

Merci à tous et à toutes de votre passage.

Petit récap s'impose en cet honneur:

V comme violet, la couleur en vogue sur mon blog en ce printemps.

V comme Valet ce mois ci,

V comme Versailles,  Vagabond en juin

V comme Varengeville en Juillet

V comme V ...\ ...

Retrouver toujours les jardins médiévaux de Troyes, la Maison de l'outil et l'association l'outil en main....

Ce soir d'ailleurs, les Jeudis de Mauroy :

conférence "les parfums d'histoire et de liberté".

18 h 30 entrée libre.

Cette fin de semaine des visites guidées aussi sur l'expo l'âme des Parfums.

Pour les sportifs, vous pouvez toujours les déposer au Lac pour le triathlon.