Vaguelette violette 3
Toute petite avancée violette.
La semaine dernière, je n'ai pu publier dans la série " V comme Visages" que 2 photos de cariatides de notre célèbre Tour. Je n'ai pas fait parti de la sortie de la SAT du dimanche 9 mai. Je pense qu'ils en ont parlé car le sujet du jour était "les petites horreurs oubliées".
Depuis la grande exposition de l'an dernier "le Beau XVI ème" avec plus de 70 000 visiteurs qui ont découvert aussi notre ville et une église Saint Jean embellie par des parterres de buis; ce quartier est de plus en plus clair. La rue Molé est du coup, plus passante pour les pressés qui évitent les flux de la touristique rue Urbain IV.
L'artiste arrive à approprier l'horreur, qui s'y fond, une belle réussite donc.
Mais il ne faut jamais oublier qu'en matière touristique, rien ne doit enfreindre la perspective du visiteur éclairé.
Voici donc diverses lignes de fuite entravées par quelques détails. Pour rappel, la Tour de l'Orfèvre est un monument historique, tout comme la maison du boulanger en face. Un bon fond de commerce pour la rue, jonchées par les métiers de bouche.
Petite avancée, toujours DMC 8O, un quart de la broderie effectuée. Peut être un petit plus à faire si elle ne s'adapte pas bien à son support final trouvé sur une brocante auboise ce mois-ci. L'idée me tente de la refaire sur du 1 fil, c'est bien plus joli.
Cinquième rendez-vous de l'année, cette fois au coeur du "coeur de Troyes", 3 cariatides en bois réunis à la base du poteau cornier de la célèbre Tour des Orfèvres, déjà un post en février. Elle fut construite par François Roizé entre 1578 et 1618. Le 10 de la rue Molé abritait "la Maison des Serges" où l'on vendaient durant les Foires du Moyen-Age cette matière venant de Reims. Sources Robert Dégeois Troyes, rue par rue.
Seules deux images et pour cause, ... un autre article dans quelques jours.
Beaucoup de curieux voudraient pousser la porte de l'église face à l'office de tourisme de Troyes. Et oui, rien n'indique qu'elle est fermée au public dans toutes les langues.
Mais l'an passé grâce à l'exposition "le BEAU XVI ème", j'ai pu prendre de multiples clichés. Je me suis attardée longuement sur la baie n°6. Il faut dire que les vitraux en grisailles et jaune d'argent m'attirent toujours dans cette ville, le détail y est toujours plus précis, l'éclairage parfait (sauf à St Pantaléon où la vie de St Daniel ne m'est toujours pas facile à photographier).
Je dévoile une partie de l'oeuvre de l'artiste:
je ne montre pas l'autre lancette où les supplices y sont plus barbares.
Agathe était d'une très grande beauté et honorait Dieu avec ferveur et lui avait ainsi consacré sa virginité. Agathe ayant refusée les avances de Quintien, ce dernier l'envoya dans un lupanar tenu par Aphrodisie qu'il chargea de lui faire accepter ce mariage et de renoncer à son dieu. La tenancière ayant échouée, Quintien fit jeter Agathe en prison et la fit torturer. Parmi les tortures qu'elle endura, on lui arracha les seins à l'aide de tenailles mais elle fut guérie de ses blessures et meurt de sévices corporels.
Un an après sa mort, l'etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de Catane. Les habitants s'emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d'Agathe et le placèrent devant le feu qui s'arrêta aussitôt, épargnant ainsi la ville.
Pourquoi ce vitrail à Troyes?
Elle aurait peut être protégée aussi après le terrible incendie de 1523?
L'influence de l'école italienne était forte présente dans la ville?
Que SebastianoSebastiano del Piombo (1485 à Venise - 21 juin 1547 à Rome) l'avait peinte récemment?
Quelle est la patronne des nourrices, des bijoutiers, des fondeurs de cloche, et que les monnaies et fondeurs étaient fortement représentés dans cette partie du coeur de Troyes?
Si certain(e)s connaissent l'origine de la famille Vestier, propriétaire de cette chapelle, le voile pourrait être levé.
Edit du 15 mai 2010: cette famille n'appartient pas aux monnayeurs de la ville.
Je ne connaissais pas du tout cette sainte, jamais vue dans aucune église, elle qui pourrait être encore à l'ordre du jour avec le volcan au glacier Eyjafjallajokull. Alors merci wikipédia.
Trop froid pour arpenter les rues du coeur de Troyes.
Petite journée tranquille, bien au chaud à broder toujours en violet durant cette journée de l'Ascension, avant de prendre quelques chapitres de "la mare au diable" pour le Challenge Georges Sand.
Un joli vitrail pour la circonstance, de l'église de Ste Savine, elle est très belle, beaucoup de vitraux même s'ils sont moins anciens que ceux tout près de Troyes, les thèmes y sont différents.
Pour infos les jardins médivaux de Troyes commencent à ouvrir leurs portes.
Que du bonheur samedi de mettre les pieds dans l'herbe, ils se dévoilent tendrement.
Photo de l'an passé, les violettes blanches étaient encore en fleurs, les roses sont en boutons, je ne cesse de m'y enivrer.
Vague Violette
Je dévoile ma nouvelle phobie, le violet DMC 80 !!! que j'ai acheté en aout 2008 à Auxerre à "la bobine qui défile". J'ai remarqué que certain(e)s appréciaient cette couleur. Mon petit oiseau en violet dégradé a tout de suite plu.
La suite en fin de semaine entre deux averses glaciales.
J'avais decidé de me mettre à lire, mais une blogueuse a contrarié ma soirée d'hier. Ma Vilaine manie me reprend, mes doigts ne se sont reposés qu'une petite semaine. Des morceaux de tissus encore non rangés, du fil DMC 80 violet, et 30 minutes de plaisir, pour cette toute petite chose, faite sur deux fils.
J'ai devancé le marché aux fleurs qui se tiendra demain autour des Halles de Troyes.
Ma mère rêve d'ancolie bleue, petit cadeau anticipé pour la fête des mères.
Aquarelle printanière de Simone