Il y eut 100 ans aujourd'hui ...

 Suite de l'hommage aux instituteurs de l'Aube. Articles précédents des 19 Octobre 2014 et du 6/11/2014 (voir sur blog la rubrique Centenaire 14-18)

Les Sources qui suivent sont extraites du site Memoires des Hommes et Archives départementales de l'Aube.

Eugène Paul Emile REGNAULT est né en 1887 était le fils d’Eugène Tranquille  et de Marie Berthe Irma LABY. Son père se marie à 22 ans, il est instituteur  à St Nabord en 1879 et originaire des Grandes Chapelles et sa mère est originaire de VAUPOISSON.  Des frères ou des sœurs ? Recherches en cours.

Au retour de son service militaire Eugène Paul Emile REGNAULT se marie avec Marie LELARGE (née 1892 à TORCY le GRAND). Au recensement de 1911 sa fille Raymonde venait de naitre en début d’année.  Il est instituteur à Vinets jusqu’à son départ pour la guerre. A-t-il eu d’autres enfants entre 1911 et 1915 ? J'attends vos infos ?

Né le 25/05/1887 à VAUPOISSON (10)

Décédé le 26 décembre 1914 à Boesinghe (Belgique)

Transcription de décès le 09/09/1917  à VINETS (10).

Caporal au 37^e RI (3^e Bataillon et 10^e Cie). (Caserne Troyes)

Matricule 1098  Classe : 1907 Troyes.

Instituteur à Vinets.

Inscrit MAM de VAUPOISSON (10).

Lieu de sépulture : inconnu - Non renseigné sur le site belge.

Remarque : L’aquarelle signale qu’il appartient au 237^e RI, mais à Noel 1914, ce régiment est à Notre Dame de Lorette, où les soldats sont dans des tranchées gorgées d’eau causant des éboulements quotidiens. Les évacuations des hommes aux pieds gelés commencent à cette date.

Le 37^e RI, lui est bien en Belgique depuis le 8 Novembre 1914, EXTRAIT DES JMO « le 22 Décembre une attaque est décidée. A 4 heures le 3^e bataillon du 37^e RI partira de Pilkem et se portera vers Bixschoote en arrière des tranchées du 26^e RI et il attaquera en 2 colonnes.  Le Capitaine MELTZ fut envoyé pour reprendre le commandemant et la liaison ne fut faite que dans la nuit du 22 au 23. La 6^e et 8^e Cie atteignirent les fils de fer ennemies et furent fauchées et faites prisonnières en entier. La 7^e Cie ne sortie pas du bois et la 5^e Cie était en réserve.  Cette offensive dura 2 jours sous un bombardement extremement violent.  Le régiment garde ses positions. Il avait gagné environ 250 mètres en profondeur sur un front de 500 mètres. Les fusilliers marins à gauche ne tentèrent aucun mouvement offenssif dans leur partie de leur front contigüe au 37^e RI. Les pertes à la suite de cette affaire sont les suivantes : le Commandant de Hautecloque du 3^e bataillon (le sien) fut tué à 8heures, le Capitaine DUSSEAUX de la 9^e Cie fut blessé et 3 officiers furent portés disparus. Pour la troupe, l’on compte 32 tués, 100 blessés et 246 disparus. Le 37^e RI fut relevé de cette ligne de front le lendemain et remplacé par le 69^e RI qui occupa les tranchées avec le 26^e RI. »