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Toit, toi, mon TROYES
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Toit, toi, mon TROYES
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3 juin 2012

Le Temple cache un trésor

Voici un magnifique trésor, que je n'ai jamais croisé dans Troyes, je pense. Il y a matière ici à développer bon nombre d'informations.

DSCN1778

Extrait du Tome III de Charles Fichot : suite de l'article du 1 Juin

Pendant les travaux, on a découvert, dans l'épaisseur d'un mur mitoyen, une interressante margelle de puits de pur style Renaissance. Sa forme pentagonale, dans la partie qui devait être en saillie sur le mur de cloture de la cour. Sur les 5 pans, 4 sont conservés, le 5ème est resté enfoui dans la muraille d'une maison voisine, il était sans doute consacré aux armes du mari. ces panneaux composent un arc de cercle reposant sur une colonnette appuyée elle même contre un faisceau de 3 colonnes qui s'élèvent sur les angles de la margelle. Le deuxième panneau renferme le blason des 2 époux, il est écartelé et porte aux 1 et 4, un besant (Le Tartier), son chef chargés de 3 molettes à disparu; aux 2 et 3, Trois chandeliers avec une étoile en chef (Dorigny); support deux amours dont l'un à son carquois sur l'épaule de droite, ce sont les armes de Claude Le Tartier, et de Marie DORIGNY, sa femme vivant en 1531. Le troisième panneau présente l'écu de la France à Trois fleurs de lis, surmonté d'une couronne royale et supporté par deux satyres de sexe différent. Les deux derniers panneaux des extremités de cette margelle représentant un losange dans la bordure duquel on lit ce jeu de mots : " Qui dira, y songe" avec le momograme (Le Tartier).

Les chapiteaux des colonnettes groupées sur chacun des angles portent une corniche avec moulures et sur la plate-bande on lit : "(si un malheureux), à ma porte cogne, je reçois l'indigent, et le garde sans l'y demander d'argent" . (1)

Du temps de M. de Sillery, d'important travaux furent éxécutés dans les batiments établis dans la cour, et dépendances de l'ancienne commanderie. Peut être, la margelle avait-elle été empruntée à une maison voisine et placée dans le mur lors des grands travaux de 1640. En 1632, M. de Sillery avait donné l'hospitalité dans les batiments de l'ancienne commanderie, aux Visitandines, en attendant que leurs couvent du Faubourg Croncel fut bati.

(1) M. CARREAUD, propriétaire de l'ancien hotel de la Commanderie, se propose de réunir ces morceaux épars pour en faire un bassin destiné à recevoir les eaux dans son vaste jardin situé à l'extrémité du faubourg de Preize, dans l'ancienne propriété du Général Gauthrin.

 

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