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Toit, toi, mon TROYES
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Toit, toi, mon TROYES
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1 mars 2012

121 rue Zola, ex "le César"

 césar

Le reconnaissez-vous : ex Café :"le César" rénovation en cours de la rue Zola - N° 121. Espérons que les fenêtres ne resteront pas ainsi. Réalignement à la hauteur des autres habitations, donc Toit intégralement remanié en deux pentes. Ossature totalement mise à nue depuis des mois, elle vient de prendre sa nouvelle couleur, un peu criard pour l'instant.

Voici ce que l'en disait Charles FICHOT, au milieu du 19ème siècle - Extrait intégral : Tome 3 P 67 .

A l’angle de la rue Notre Dame et la rue Trinité était une construction de peu d’intérêt. Son poteau cornier portait sur sa face principale, d’une épaisseur de 50 cm, cette inscription : JG – FVT – CN – MIS – 1580 –

Cette date nous confirme, une fois de plus, que les ravages de l’incendie de 1524 ne furent complètement réparés que vers les dernières années du XVIème siècle (ici soit 56 ans après le désastre)

Au 1er étage, était une cheminée monumentale en pierre d’une richesse de sculpture très remarquable. En 1875, de grandes réparations, que l’on fit dans cette maison et sur la façade, mirent à découvert le manteau de la cheminée, la sablière du rez-de-chaussée, les consoles et les supports, mais tout aussitôt, ces vestiges d’une ancienne architecture furent recouverts par des boiseries, ce qui ne nous a pas permis de les décrire et de les dessiner.

En 1521, trois ans avant l’incendie de Troyes, cette maison appartenait à Jacques DORIGNY, écuyer et seigneur de Fontenay, maire de Troyes de 1524 à 1535, propriétaire d’une grande partie des maisons et terrains de ce quartier. Nous ne savons rien des constructions qui occupèrent ces terrains entre 1524 et 1580, date à laquelle fut édifiée cette dite maison que nous avons aujourd’hui sous les yeux mais qui a été remaniée de fond en combles.

De 1619 à 1628, Claude LORSOIS, se rendit acquéreur de sa plus grande partie et en 1655, il céda ses droits à François HUEZ.

En 1733, elle appartient à Gabriel TAFFIGNON et était souvent désigné sous le nom de « Tour TAFFIGNON » désignation qui prouvait qu’elle avait sa tour seigneuriale, comme d’autres que nous allons rencontrer au cours de notre travail.

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