La guerre, l'enfant, le livre (1914 - 1918)

Jeudi 9 octobre et Vendredi 10  octobre 2014.

PROGRAMME à visualiser sur le site web : http://crimel.hypotheses.org/903

Jeudi 9 octobre 2014 – Espace Gérard Philippe – Saint-André-Les-Vergers 

13h30 – Accueil et présentation : Danielle Quéruel (URCA) – Jean-François Boulanger (Doyen de l’UFR Lettres – URCA) – Jean-Louis Haquette (directeur du CRIMEL – URCA).

14h00 – Avant-propos du colonel Gilles Aubagnac (Conservateur – Musée de l’Air) : La mémoire des guerres.

14h30 – Julien Schuh (URCA) : Hommage au colonel Driant. Romans d’aventure et patriotisme : l’oeuvre prémonitoire du capitaine Danrit.

15h00 – Marie-Cécile Bertiaux (Troyes) : En guerre de Charlotte Schaller ou comment présenter le Grande guerre aux enfants en 1914.

15h30 – Ludivine Bonhomme (Bibliothèque de Sainte Savine – Troyes) : L’affirmation du sentiment patriotique chez les enfants au cours de la Première Guerre mondiale.

16h00 – discussions et pause

16h30 – Jean-François Condette (Université d’Artois) : Mobiliser l’enfance dans la guerre : Bécassine et Flambeau : deux manières d’apprivoiser les réalités guerrières ?

17h00 – Pierre Laur-Fournié (Troyes) et Olivier Pottier (Troyes) : Récits de la Grande Guerre dans la littérature dessinée : de la clarté de la ligne aux noirceurs du front.

Pour prolonger (19h00) – « Lecture de lettres de poilus » par la compagnie “La Strada”, Bibliothèque de Saint-André-les-Vergers.

Vendredi 10 octobre 2014 – Médiathèque du Grand Troyes

9h00 – Vincent Gagnière (Centre universitaire de Troyes – URCA) : L’enfant Yves Congar. Journal de la guerre 1914-1918. Le témoignage d’un enfant de Sedan. Lectures et présentation des cahiers d’écolier d’Yves Congar.

9h30 – Françoise Pottier-Béchet (Clermont-Ferrand) : L’enfant du front, l’enfant de l’arrière : un livre Le Petit Lavisse (1884-1920).

10h00 – Laurence Meissonnier (Université de Clermont-Ferrand) : Le témoignage à destination des écoliers de la Grande Guerre. Du roman scolaire au journal des tranchées : Le Tour de l’Europe pendant la Guerre de G. Bruno et Le plus jeune héros de la guerre Jean Corentin Carré 1900-1915-1918 d’André Fontaine.

10h30 – discussion et pause

11h00 – Jean-Louis Humbert (Président du Musée aubois d’histoire de l’éducation) : Le Livre d’or des instituteurs, professeurs et normaliens de l’Aube morts pour la France 1914-1918.

11h30 – Danielle Quéruel (URCA) : La vie d’une institutrice pendant la guerre (d’après les cahiers du Musée aubois d’histoire de l’éducation).

14h00 – Gabrielle Thierry (Association Renefer) : Carnet de poilu. Leur vie racontée aux enfants par Renefer. Lettres d’un poilu à sa petite fille Monde.

14h30 – Cécile Coutin (Conservateur – BnF) : Quant les peintres camoufleurs écrivent à leurs enfants.

15h00 – Annie Renonciat (Ecole Normale Supérieure de Lyon) : Images en guerre. Dispositifs iconographiques de mobilisation de la jeunesse durant la Première Guerre mondiale : supports, techniques et rhétoriques.

15h30 – discussion et pause

16h00 – Yannick Bellanger (URCA) : L’enfant pendant la Grande Guerre, figure du héros patriote dans la trilogie australienne d’Ethel Turner (The Cub: Six Months in his Life, a Story in War-time, Captain Cub, Brigid and the Cub – 1915-1919).

16h30 – Jean-Michel Pottier (ESPE-URCA) : Le “soldat mort” dans Peau-de-Pêche de Gabriel Maurière.

Pour prolonger (17h-17h30) – Anthony Cardoso (médiateur culturel – Musées de Troyes) : Les artistes et la Grande Guerre dans les collections des musées de Troyes.

LIEUX

Espace Gérard Philippe
22, avenue Maréchal Leclerc – Saint-André-les-Vergers

Médiathèque du Grand Troyes
7, rue des Filles Dieu - Troyes

André est né le 07 05 1890  à PARIS . Il y a tout juste cent ans aujourd'hui ce jeune Zouave du 4 mourrait dans l'Aisne. En 1911, lors de son service militaire, il demeurait à la Villa LEON de  Biarritz chez Mme LACROIX. si vous avez des photos de cette villa ? Son jugement de décès fut envoyé à Fécamp (76) Croix de guerre étoile de bronze « brave zouave est mort pour la France en faisant son devoir » JO 1921

Beaurieux était le lieu de stationnement de l’ambulance 3 de la 38^e DI, il fut donc évacué blessé du front situé à 4 kms.   

Extrait des JMO reconstitué du 4^e RZ -  site Mémoire des Hommes. 

 «  la pluie n’a cessé de tomber depuis hier soir, les hommes se trouvent dans les tranchées remplies d’eau, sans pouvoir faire de feu, et sans que le café du matin ne puisse être fait  … le 4^e bataillon à « la Creute », très découvert sur le plateau il est exposé à voir les pertes de la veille considérablement aggravées… le chef demande à mettre ses hommes à l’abri du bois tout en protégeant l’entrée des tranchées, mais lors de l’évacuation à 6h, des obus ennemis éclatent dans les rangs de la 16^e Cie… décimée elle n’a plus qu’un seul officier valide … à 23 h relevés ils rejoignent Jumilly (02). Tandis que les 13 et 14^e C^ies accompagnaient dès 16 heures les Tirailleurs sur le Chemin des Dames. » 

Les pertes humaines sont inconnues, le JMO n’est qu’une copie très succincte.

Un hommage lui sera rendu ce week end aux Journées du Patrimoine.

Georges,  est né dans un minuscule village du Vexin Français le 12 Février, à 4 heures du matin. Son père Jean Baptiste, Edouard (alors âgé de 32 ans) était marchand-épicier et tenait commerce au village à l’angle du carrefour principal, face à la mare.  Sa femme Elise, ménagère, de 27 ans, effectuait de temps à autre quelques travaux de couture à domicile dans les villages limitrophes. La famille est bien du cru, logeant dans une fermette présente au cœur du village face à l‘église depuis des siècles. C’est  le grand-père Armand qui en possédait quelques lopins et en cultivait encore la terre. Son oncle maternel Alexandre, maçon, âgé de 28 ans et demi était venu pour la naissance.

Bléssé le 9 septembre 1914, à BLESMES

6 h début des combats. Canonnade de part et d’autre. 8 h  occupation du talus de la voie ferrée (face nord-ouest), le  51^eRI se déploie de Haussignemont à St-Lumier. 11h des coups de fusils se font entendre sur notre ligne avancée. De midi à 14 h 30 silence de l’ Art^ie. 14 h 50 un obus percuttant s’abat sur la section mitrailleuse de notre 1^er bataillon. Le Lieutenant NOILLERT est contusionné, 3 mitrailleurs sont blessé assez grievement et 8 plus légèrement. 3 chevaux sont tués, 2 blessés et 1 échappé. 17 h 30 bombardement sur tout notre front. 20 h pour la nuit, même condition de sureté que la veille. (  Extrait du JMO 51e RI)

La suite à voir aux prochaines Journée du Patrimoine.

Eric de BFM TV le connaitrait-il par le plus grand des hasards ?