DAY - 33
Les étais de la rue Thérèse Bordet (*) ont enfin disparu depuis quelques semaines.
Prochaine très grande opération de restauration, près de la Maison de l'Outil et de la Pensée Ouvrière.
(*) Thérèse Bordet est une bienfaitrice de la ville de Troyes. Son nom était inscrit sur le monument des bienfaiteurs de la ville de la place de la Bourse (monument fondu par l'Allemagne)
Extrait de l’Avenir Républicain du 21 novembre 1879 - Dans son testament du 14 février 1877, Mademoiselle Thérèse BORDET a légué à la ville de Troyes, un capital dont l’intérêt biennal représente une somme de 300 francs, à décerner tous les deux ans, par les soins du conseil municipal, à une fille âgée, souffrante et dans le besoin, et qui par son dévouement envers son père et mère, serait jugée la plus digne de cette récompense.
Mademoiselle Victorine MASSIN fut la première lauréate en 1879.
En 1881 le Prix est attribué à Mademoiselle Julie CARRE, âgée de 67 ans, ouvrière couseuse, demeurant 158 rue Thiers. Née à Villemaur le 1 er mai 1814, elle habitait depuis 1827 à Troyes. Les meilleurs renseignements ont été fournis sur sa conduite et son assiduité au travail. Elle est une laborieuse ouvrière, elle a été une fille dévouée ; elle a soignée sa mère et pourvu à tous ses besoins pendant les 12 années qui ont précédé son décès … Melle CARRE ne s’est pas contentée de ces sacrifices qui montrent à quel point l’amour filial est développé chez elle, elle s’est encore gênée pour aider ses frères, simples ouvriers qui avaient charge de famille. Pour tous ces sacrifices, elle avait contracté des dettes, que par son travail incessant et des privations de toutes sortes, elle est parvenue à acquitter. Elle n’a jamais sollicité de la charité publique. Sa candidature a été présentée. Sa situation gênée, les infirmités inséparables à la vieillesse, après une vie pleine d’une labeur et une surdité très prononcée, l’avaient fait prendre en considération. Cette femme a épuisé ses forces pour être utile a été leur providence, elle est digne de la récompense qui va lui être décernée.
Occupation d'un jour de confinement. Reversible, les coussins pourront être noués au gout du moment. Reste à ajouter le rembourrage quand les magasins seront enfin ouverts.
DAY - 31
DAY - 29
Avant de mettre à mal le sac de noix, j'avais cassé des noisettes plus de deux heures en ce dimanche de Pâques exceptionnel ! Une profusion de noisettes troyennes, certaines desséchées par l'été caniculaire de 2019.
Un retour en enfance me revint. C'était avant la rentrée des classes, dans les dernières semaines d'août. Mon grand-père paternel, nous faisait asseoir devant la maison du garde du parc du château ou sur le banc face au cimetière. Nous lui crions "à plat, à plat !!! " Il ceuillait de grosses noisettes. Puis sortait de sa poche d'ancien jardinier, son petit Opinel. Sans se blesser, il ouvrait délicatement le fruit, puis partageait cette noisette en deux parties égales, l'une pour mon frère et l'autre pour moi. C'était un régal !
Ce travail du dimanche pascal plus minucieux avait il mis à mal mon esprit ? Le confinement poursuit toujours ces ravages !
Du sujet de Philosophie 2020 donné sur mon post précedent, le plan commence t il à germer ?
DAY - 28
La quatrième semaine de chomage forcé se profile. Je pense être atteinte ? du virus de la pensée ! et à ce point, c'est très grave docteur ! SVP ! ne m'enfermer pas tout de suite !
En ce week-end pascal, j'ai eu l'idée super farfelue d'ouvrir enfin un tiroir secret où se cachait depuis 2013 mon casse-noisette. L'objectif était de faire des sablés avec le peu de farine et de beurre me restant. Oui, en quatre semaines une seule demi-livre de beurre c'est pas grand chose. Il faut tenir ! à cette heure, absence totale de patisseries réalisées !
En ce Lundi de Pâques, vint le tour d'anéantir un vieux sac de noix ramassées sur ma terre natale.
Après 90 mn de dur labeur et un gros pinçon à l'index gauche, une pensée ! Quel sujet philosophique du Bac 2020 pourrait-on trouver sur ce délice ancestral ?