Suite, les plus beaux passages. cliquer sur l'image.

Lu dans le cadre du Challenge Paris, grâce à Sharon et autres blogueuses, très belle découverte, lu en 24 Heures, un record. C'est parfait, j'arrive à tenir, à mémoriser, à avoir même des émotions, une autre phase arrive ...

J'ai été attirée par ce livre de poche car il se déroulait au XIXème siècle et dans le dernier quartier où je me suis rendue cet hiver avant d'aller à l'Aiguille en Fête. Je dois retourner bientôt rue Bonaparte et je regarderai d'un autre oeil le Café de Flore et l'église St Germain des Prés. Je n'avais jamais lu Tatiana de Rosnay, mais j'aurai dû.

Tatiana de ROSNAY née en 1961, est un auteur franco-anglais. Elle a déjà écrit onze romans. Elle s'appeleait Sarah, vendu à plus de 5,5 millions d"exemplaires dans le monde et adapté au cinéma. Elle est l'auteur français le plus lu en ce moment avec Boomerang et Voisin. Rose a obtenu le prix Hausermann du livre de la ville.

Toute cette semaine, ensemble avec Rose.

Rose est désormais veuve et bien seule. Pour ces toutes dernières heures, dans son abri sombre, elle écrit sa brillante vie à son mari défunt, et elle redécouvre 10 lettres. Rose, fille bien éduquée mais très pauvre, passe chez la vieille fleuriste, un homme la surprend et tout commence. Elle se découvre une nouvelle famille, une nouvelle mère, un mari aimant et bienveillant. Durant les révoltes de 1830, elle met au monde sa fille. Elle perd sa belle-mère, puis bien d'autres. Pour combler tous les vides, elle se découvre...

J'ai beaucoup aimé, la version épistolaire, l'ambiance de ce vieux Paris, les parfums, les métiers, les quartiers. Un livre fort documenté, et 250 pages qui  se lisent bien. Rose est une femme attachante, une femme qui fait le beau, mais si poignant, témoignage de sa vie. Amour, Amitié, Respect, Douleur face à  Arrogance, Violence, Moralité, Modernisme ... Ce roman m'a tenu en haleine jusqu' à la dernière ligne, mais m'a aussi fait verser des larmes. C'est un très bon livre. Je le prêterai peut être à Simone pour son romantisme, son naturalisme; à ma soeur, pourquoi pas; trop précoce pour mes parisiens; et ma mère ???

En avril ne te découvre pas d'un fil.

Sharon organise un nouveau challenge, du 18 avril 2012 à décembre 2014. Pas de catégories, mais lire le plus de livre possible donc l'action se situe à Paris ou dont le titre comporte le nom de cette ville, (livres, films, expositions ...), désolée pour le logo de George, mais j'aime aussi l'impressionisme... 

Top départ, le canal de Troyes est depuis peu à l'air libre, je plonge, et je remonte la Seine, direction Paris.

Comme tous les samedis, je passe sur le blog de George. Je tombe sur l'article du 18 avril : George Sand à Nohant” d’Ella Balaert. Je lis le premier paragraphe jusqu'à la tisane... je passe à la rubrique laisser un commentaire, zappe les messages laissés, puis je ferme le PC. Je note l'oeuvre sur le post-it employeur et je cours à la librairie la plus  proche pour le commander. Pas besoin d'attendre, dans cette belle librairie du bas de Zola  "aux passeurs de texte" , il est déjà là, il m'attendait. Surtout, ne jamais lire intégralement les critiques de George et des visiteuses, surtout aujourd'hui.

Le temps orageux a fait le reste, pour moi, pas de tisane, mais de l'Hépar et le délicieux thé offert par Martine. il y a deux heures que j'ai terminé "la biographie". J'ai beaucoup aimé le style, le contexte, la manière originale de raconter l'oeuvre de SAND en les faisant revivre de manière géniale. (seul bémol les pages 99 à 106 moins bien amenées).

Cela donne l'envie d'aller un jour à Nohant, de faire enfin l'aticle sur la biographie de Bloch-Dano, que j'ai enfin terminé la semaine passée. Et comme j'ai beaucoup de difficultés à lire les Tourgueniev prévus cette année. Je pense repartir vers l'oeuvre de George SAND. Merci encore George pour tous tes billets. Je retourne sur ta page pour lire les messages des autres blogueuses et délecter la fin du tien. 

NB: qui a envie de lire ce petit recueil !!!

Armor Lux ne trouve pas en France de couturières !!!

Ce matin, je zappe au petit déjeuner, sur les ondes de la radio RMC. Et là, je cris ma révolte: "l'information, les médias, ont-ils un droit de réserve" (sujet d'ailleurs 2012, d'un concours administratif français).

Voici la belle usine, au coeur de Troyes, fermée dans les dernières d'une trop longue liguée d'usines textiles. Oui, à Troyes, Madame, il y avait 4 à 5 siècles de savoir faire français, des écoles formatrices, un institut des textiles, une multitude de couturières... Votre usine avait un accès suffisant pour vos expéditions par véhicules routiers, des possibilités d'extension logistique... pourquoi aller dans une région où l'on ne trouve pas de personnel qualifié.

Quand Armor Lux, pouvait encore s'offrir un savoir faire, il a préféré la délocalisation. Vendre un friche industriel, de plus à un bailleur social, qui l'a revendu à la municipalité. Mais tout n'est pas perdu pour les troyens, car cette belle usine sera notre futur musée de la bonneterie, du Textile, et du fond Lacoste...

Trouvée sur vide grenier depuis 2 ans. Elle sera la travailleuse du trimestre en cours. En bleue, en rose, en orange ??? et pour qui ???

Extrait de l'expo de 2009 de ...

Non, il ne s'agit pas ici du "Toit Bourguignon". L'architecte Viollet-le-Duc avait observé sur la couverture de la cathédrale de Troyes des spécimens de tuiles plates rectangulaires glaçurées pouvant dater du 13 ou 14ème siècle. Cette tuile "dite du Comte Henri" est habituellement émaillée sur le pureau. Sa rive inférieure est biseautée pour donner une couverture plus unie et ne laissant aucune prise au vent (...) "sur notre cathédrale les tuiles étaient de couleur rouge, noire et blanc jaunâtre" Les thèses se confirment en1980, lors des fouilles du palais épiscopal, et ces tuiles pourraient avoir été mises en place lors des travaux de 1374-1375. Beacoup de témoignages datent du 15 et 16ème siècle dans notre ville. Exemple la Chapelle de la Passion dans l'abbaye des Cordeliers (fondée en 1476 et démolie en 1832): magnifiques sculptures, carreaux de pavement, lumineuse couverture de tuiles glaçurées de 4 couleurs (des anneaux entrelacés vert et rouge, insérés dans un maillage losangé noir se détachaient sur fond jaune).

Eugène MILLET chercha à remonter une fabrique de ces tuiles dans notre diocèse mais sans cussès. Vers 1872, à Troyes, ces tuiles sont vendues au chantier et après rangement : 75 francs, le mille de toutes couleurs (25 X 14cm).

Quatrième rendez vous de l'année. Le Tabernacle de St Nizier.

Un Changement s'impose 

Attendre les beaux rayons de soleil, et refaire toute cette rubrique